Thé oolong japonais dont l’élaboration est assez originale et artisanale. En effet, la semi-oxydation des feuilles, qui permet de les transformer en oolong, s’effectue en lisière de forêt, proche des plantations et est arrêtée en fonction de leur coloration. Un style de thé japonais rare et très original, qui peut rappeler certains oolong Tieguanyin chinois ou le Whenshan Baozhong taïwanais.
Les thés japonais Tamaryokucha (玉緑茶, littéralement thé vert jade) se définissent par la forme du roulage des feuilles, incurvées et non plates.
Ce thé est le fruit d’un long travail : les théiers yabukita ont plus de 45 ans, plantés sur une montagne au sol riche en argile. Depuis 30 ans, cette montagne de thé est cultivée de manière biologique et depuis sept ans, elle est exclusivement fertilisée avec du matériel végétal : feuilles, herbes et copeaux de bois. Le flétrissage des feuilles s’effectue sur des filets encadrés de bois, d’abord sous abri pendant la nuit, puis dans la forêt qui jouxte les plantations. Dans l’après-midi, le flétrissage est arrêté, les feuilles sont alors fixées à la vapeur durant une très courte durée (asamushi). Il s’ensuit un malaxage des feuilles puis un séchage. Enfin, le producteur stocke ses thés dans un lieu réfrigéré durant des mois, voire des années, afin qu’il arrive à maturité. C’est pourquoi, vous ne trouverez au catalogue que la récolte de l’année passée, dès qu’elle sort des lieux de stockages.
Notes de dégustation
Récolte 2024 qui offre de belles notes fleuries et végétales.
Conseils de préparation
- En gaiwan ou en théière. Surtout ne pas infuser dans une boule à thé, il faut que les feuilles aient suffisamment de place pour s’ouvrir !
- La quantité de feuilles utilisées dépendra de votre volume d’infusion. Comptez environ 2,5 g pour 100 ml
- Utilisez une eau peu minéralisée et peu chlorée afin que les parfums et les tannins s’expriment au mieux.
- Démarrez par une première infusion d’une minute avec une eau à 90 °c.
- Arrêtez la première infusion en la séparant des feuilles.
- Vous pourrez recommencer une seconde infusion en infusant de nouveau durant une minute.
- Une troisième infusion sera possible avec deux minutes d’infusion.
- Nous ne conseillons pas de l’infuser en mode gongfucha, les arômes ne s’expriment pas pleinement avec cette récolte.
En résumé : 90 °c / 2,5 g / 100 ml / ① 1 min. / ② 1 min. / ③ 2 min.
Fiche technique
- Famille : thé oolong
- Origine : Japon > Honshu > Kansai > Nara
- Producteur : Fumiaki et Luna Suikyo
- Récolte : mai 2024
- Théiers : Yabukita
- Autre appellation : Suikyo Woodwind Oolong Tamaryokucha (nom donné par le producteur)
- Certification : Thé issu de l’agriculture biologique (contrôlé par DE-ÖKO-039).
- DDM (date de durabilité minimale) : jusqu’au 01/09/27 – À consommer avant cette date pour une dégustation optimale. Peut être consommé après cette date.
Pour aller plus loin
Nous proposons dans notre catalogue un autre tamaryokucha en version thé vert issu de cultures ombrées.














logan.mb (client confirmé) –
Original. Proche des oolongs verts de hautes montagnes, très beurré mais avec le profil herbacé typique des japonais bien marqué. Peut-être moins écoeurant que les verts japonais concentrés.
Minh VU (client confirmé) –
Terre des thés m’a fait découvrir ce thé et je l’en remercie car il est singulier et excellent.
Dans la tasse, sa couleur verte quasi fluo brille dans la tasse à presqu’éclairer nos visages (servie dans une douce obscurité, c’est magique, comme le Ti Kuan Yin que j’adore).
Ses notes d’herbes fraiches et de lys se présentent immédiatement, puis délicatement vient comme une douce salinité (algues) accompagnée d’agrumes, c’est frais et subtil.
Un thé qui s’apprécie avec bonheur avec un carpaccio de saint-jacques, huile de noisettes, agrumes et poivre Timut.
jordane coquart (client confirmé) –
Un mélange de saveurs et de textures inhabituel, une expérience intéressante
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