Etape primordiale dans la fabrication du thé, la cueillette des feuilles du Camellia Sinensis diffère selon les pays et les types de thés fabriqués.
A la main ou mécanisée?
La grande majorité des récoltes traditionnelles se font à la main. Ceci s’explique par plusieurs paramètres: le type de cueillettes voulues, la nature du terrain pour la plupart du temps en pente, le faible coût de la main d’oeuvre dans beaucoup de pays (Inde, Kenya, Chine, Sri Lanka…).
La récolte est mécanisée essentiellement sur des plantations en terrain plat et équipées en machines.. Elle est répandue au Japon, en Turquie, au Kenya…
La cueillette impériale
C’est la récolte la plus fine qui était autrefois appliquée en Chine pour des thés réservés aux grands dignitaires. Ne sont prélevés que les tiges avec une première feuille et un bourgeon (P+1).
Le Yin Zhen est un thé blanc de Chine issu de cueillette impériale
La cueillette fine
C’est une récolte de bonne qualité largement pratiquée dans les petites exploitations et pour la plupart des thés de bonne qualité. Elle consiste à prélever une tige avec les 2 premières feuilles plus le bourgeon (P+2).
Le Si Ji Chun est un oolong de Taiwan issu d’une cueillette fine.
La cueillette grossière
C’est la plus répandue, idéale pour produire un thé bon marché. Elle peut inclure la récolte des 3,4 voir 5 premières feuilles.
A chaque saison sa cueillette
Le camellia sinensis étant un arbre à feuillage persistant, plusieurs cueillettes peuvent avoir lieu dans l’année. On compte habituellement des récoltes de printemps, d’été et d’automne.
Après la cueillette: l’étape suivante est le flétrissage.
Merci beaucoup pour cette article car ce n’est pas évident de trouver quelques informations sur la cueillette de thé.
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